The X issue

Publié le par autoproclamation

 

 

AUTO-PROCLAMATION : LECON!

 

 

 

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Il arrive un moment où on fait le choix de s’assumer et de se suffire à soi-même. Scander ses passions, même celles qu’on voudrait cacher à tout prix (Britney, je t’aime !). Se baser sur l’indépendance et le motto du groupe de mes trois ans :« Girls Power ». Etre une nana de 20 ans en 2011, ca consiste en quoi ?

 

 

Je parle d’indépendance sans exclure les garçons. Parce que ça ne se résume pas à en avoir besoin pour changer une ampoule ou une roue. Mais la femme aujourd’hui, peut être profondément amoureuse, et pourtant très libre. Les sentiments n’avilissent pas toujours. Et quand bien même c’est le cas, ce n’est jamais durable. Tout se passe dans la tête et dans les actes. Il me semble primordial aujourd’hui d’être capable de prendre des décisions en ne pensant qu’à son propre bien. Vient s’ajouter le bien du couple, qui n’est pas incompatible. Mais un couple qui marche aujourd’hui, ne peut réellement fonctionner que si les deux êtres en ont profondément envie. Et cette envie constitue un choix à lui seul, à l’opposé des obligations morales et financières, des influences sociologiques ou des limites physiques. Alors l’indépendance consiste aussi à assumer ses idées, ses envies, sans se les faire souffler par quelqu’un d’autre. Ne pas être fondamentalement influençable en fin de compte. Se laisser guider ou orienter, mais saisir la force de décider. Et on peut tout à fait en profiter pour rester un peu légère, un peu frivole, ultra coquette, absolument séduisante et garder la moue boudeuse de jeune fille en fleur. La liberté, se traduit aussi par les volants d'une jupe qui s'envolent.

 

 

Choisir d'assumer ses plaisirs aussi. Non, une fois encore, je ne fais pas l'apologie du clito. Je m'en fou de comment font les autres, de comment ils s'éclatent, tant que moi je prends mon pied. Je parle plus simplement de choisir ses vêtements, sa musiques, ses mots, sa déco, sa voiture... Mais selon ses propres goûts! C'est ça l'important. Evidemment qu'aujourd'hui on choisi tous comment on s'habille ... Mais est-ce réellement basé sur nos propres plaisirs ? Ou sur une suggestion de monsieur, le regard de réprimande de maman, le groupe de nanas de la facs, les tonnes d'images sur le net ... Aujourd'hui je scande que j'aime la mode. Mais je ne me damnerai pas pour du Givenchy. Tout aussi mode que cela puisse-être, je n'aime pas ça. Une robe Lanvin, c'est autre chose ... Rien que pour montrer que malgré les influences sociologiques, on est toujours maître de ses actes. Sartre, sort de ce corps!

 

On a dépassé depuis longtemps l’époque où la vingtaine était l’âge de trouver un mari pour pondre un bébé dans les deux ans. Aujourd’hui on adoube dans les magazines de modes les working girls qui se suffisent à elles-mêmes. J’en lis suffisamment pour le savoir, c’est certain ! On n’accorde que peu d’importance aux conjoints des femmes politiques françaises. Nos parents (les miens en tout cas) nous poussent à faire des études. J’ai entendu ma mère me dire plus d’une fois «  Ill faut que tu sois toujours capable de t’assumer financièrement. On ne se repose pas sur un seul homme, sans quoi on risque de se retrouver un jour à la rue après avoir porté des manteaux en vison. » Du vrai. Alors à moi la carrière éblouissante de chercheur en laboratoire pharmaceutique. « Chercheur ». Et chercheuse alors ?! Et puis bonjour aux sacs à main et chaussures. Et les visons peuvent m’être offert, ca ne m’avilira pas pour autant. Le jour où tu me s’saoule, je me casse, et avec le vison ! Il faut penser à se faire plaisir, à se faire du bien, instantané ou à long terme. Un garçon au bras ou pas. Comme un plus, pas un besoin. Comme un apport constant de force, pour être plus grand. Pas pour être tout court. Un choix de chaque jour et pas une obligation.

 

 

Beauvoir, j’ai compris la leçon. Mais j’irai  pas m’inscrire aux « ni pute ni soumises » pour autant. Je ne viens pas de ce milieu-là. Je suis souvent face à des quinquas qui ne travaillent pas et restent pour la belle vie. Jamais face aux femmes battues. Y a encore du chemin … En France, à 20 ans, en 2011… Si ton mec est irrespectueux, prends des ballerines et casse-toi ! Et si vraiment c’est plus grave, appelle à l’aide. Y aura toujours quelqu’un.

 

 

En conclusion, se dire que si le garçon est là, c’est que je l’ai décidé. Et mieux vaut alors pour rester qu’il comprenne mon ambition, ma passion de la mode, mon romantisme bien ancré, mon éducation stricte mais visiblement prometteuse, mes photos et mes faiblesses. Mieux vaut qu’il comprenne ce blog en fait.

 

 

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Publié dans Into the brain

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